Freimund Klaus Buschman naquit en 1890, dans la ville de Dresde. Il était l'aîné d'une famille nombreuse, mais pauvre et pas forcément non plus parmi les plus heureuses. Son père, un alcoolique ayant un salaire de misère dans une usine de voiture, revenait souvent bourré et tard dans le soir. Il faisait preuve d'une autorité sévère sur ses enfants et sa femme, levant la main sur eux dès qu'il en avait l'occasion. Il leur instaurait aussi une éducation basée sur la haine et la violence, répétant que tout s'obtient par la force. Sa mère, quant à elle, disparut rapidement de la vie de Freimund, puisqu'elle mourut sous les coups de son mari en 1900. Dix ans plus tard, le jeune homme partit de la maison familiale, n'ayant aucun remord à laisser ses frères et sœurs entre les mains de leur cruel paternel. Cependant, il n'avait pas prévu que fuguer allait être si difficile à vivre : manquant d'argent, il était affamé et n'avait aucun endroit pour dormir. C'est alors qu'il commit son premier vol à l'étalage, puis un deuxième, etc. Il fit en tout huit larcins, se faisant attraper au neuvième. Une dispute éclata entre le vendeur et le voleur et l'altercation dégénéra en bagarre qui fut elle-même achevée par la mort du pauvre épicier qui se retrouva avec le crâne ouvert sur le coin de son étal. Oui, Freimund l'avait tué. Recherché par la police régionale, c'est alors qu'il comprit qu'il devait disparaître dans la foule. Il changea alors de nom pour celui de Klaus Curtis Johann Roderich et prit la route de Berlin. Il y rencontra sa femme, une jeune fille de bonne famille qu'il épousa dans l'année, profitant du fait qu'elle était absolument éprise de lui (ce qui n'était absolument pas réciproque mais Klaus y voyait un grand bénéfice). En 1913, les parents de son épouse trépassèrent, laissant un héritage confortable à la jeune famille des Roderich.

Cependant, en 1914, le jeune homme alors âgé de 24 ans, fut appelé au front, combattre les soldats français. Il apprit dans une lettre de son épouse la naissance de leur fille, qu'elle avait nommée Theresa. Cette nouvelle déçut plus Klaus que le réjouit. Son père l'avait en effet mis dans le crâne que les hommes étaient en tous points supérieurs aux femmes et que la naissance du fille n'était que source d'ennuis et de problèmes. Quoiqu'il en soit, ses idées racistes que son paternel lui avait aussi "enseigné" sur le racisme, etc, prirent une toute autre ampleur dans la tête de Klaus, ayant été blessé deux ou trois fois par les soldats Sénégalais notamment de la Légion Étrangère française. Nombreux des camarades périrent sous leurs balles aussi. Certes, ces soldats noirs faisaient leur devoir, mais pour Klaus, il s'agissait bien plus qu'une coïncidence et jura que ces crimes seront payés.

Il revint à Berlin en 1918, humilié par la défaite de l'Allemagne et avec la haine plein le cœur. Voir sa fille pour la première fois ne lui procura aucune émotion, hormis peut-être un certain dégoût. Sa femme fut alors de nouveau enceinte pendant l'année 1919, et, pendant l'hiver, naquit une deuxième fille, décevant et dégoûtant une fois de plus Klaus. L'Allemagne vivait dans la misère, constamment humiliée par les Français, les Anglais et autres Américains. Les défilés politiques commencèrent à prendre de l'ampleur comme par exemple, les socialistes, les communistes et... les nazis. Un parti tout jeune, tout frais, aux idées extrémistes, mené par un fanatique à moustache et à mèche... qui plaisait néanmoins à Klaus et plus particulièrement, à l'endoctrinement que lui avait fait subir "pacifiquement" son père. En 1923, sa fille aînée assassina sa sœur dans le but de la dévorer. Il envoya donc Theresa en thérapie et fut donc ainsi débarrassé de deux gros fardeaux. Cette même année, il adhéra au parti nazi, malgré le putsch manqué du leader à Munich, et grimpa rapidement les échelons dans le parti nazi au fil des années.

En 1928, il fut envoyé, avec un autre petit groupe de collègues, aux États-Unis d'Amérique dans le but d'espionner le Gouvernement américain. Ce travail plaisait à Klaus. Lui et son groupe avaient en plus carte blanche sur les noirs et les juifs américains, ayant pour seules consignes de rester discrets. Les USA étant toujours un pays raciste à l'époque, le groupe d'espions passaient donc parfaitement inaperçus dans leurs violents agissements. Leur mission fut accomplie quelques années plus tard, et Klaus rentra à Berlin en 1932. Cependant, il fut de nouveau muté l'année suivante en Angleterre, où cette fois-ci, tout ne se passa pas comme prévu. Les Anglais, méfiants depuis l'arrivée d'Hitler au pouvoir le 30 janvier 1933, commencèrent à se douter que des espions nazis viendraient leur faire un coucou. Et ils ne s'étaient pas trompés. La bande de Klaus fut découverte, par une taupe ou pas, ils ne surent vraiment jamais, et en grande partie massacrée. Klaus, lui, réussit à s'enfuir, et trouva refuge au Dark Circus... où il retrouva également sa fille aînée.

Ce qu'il y a dans la tête de Klaus n'est pas très joli à voir... Il fait partie de ces gens qu'on préfère ne pas côtoyer. Pour commencer, il a un goût prononcé pour la violence, et prend un malsain plaisir à torturer ses victimes (pour leurs soutirer des informations, ou même pour s'amuser, tout simplement) et se montre très imaginatif dans ce domaine. Malgré cela, il fait preuve d'un grand calme froid dans beaucoup de situations, comme si rien de l'affectait, ayant toujours un détachement glacial envers toutes les choses qui le concernent. En revanche, son calme habituel ne lui permet pas d'être quelqu'un de patient, comme on pourrait le croire. Non... Klaus déteste attendre. Il ne montrera pas qu'il bouillonne sur place, mais finira certainement par se montrer violent si les choses ne vont pas assez vite à son goût. Néanmoins, tout ce qu'il fait, il le fait sérieusement, et méthodiquement, accomplissant toujours ses missions et ses tâches jusqu'au bout et généralement avec le résultat qu'il attendait. Ensuite, Klaus n'est pas vraiment quelqu'un de susceptible, mais fait preuve d'une grande rancune envers tout ceux qui lui manquent de respect et n'hésite pas à se venger, de manière sanglante généralement. Pour finir sur ses idées, Klaus est un nazi, et qui dit nazi dit raciste antisémite et tout le tralala. Donc on peut dire qu'il ne porte pas trop les monstres de foire dans son cœur (encore faudrait-il qu'il en ait un).

Le cirque... Malgré la première impression glauque que dégage le chapiteau, Klaus s'y sent à l'abri et, mine de rien, apprécie se donner en spectacle à lancer des couteaux. Le danger, il aime ça, et il sait que ce cirque n'est pas sans risque quand on voit les énergumènes qui y défilent, dont certains artistes même du cirque. Pour conclure tout ça rapidement, il s'y plaisait, dans ce cirque.