Quand on y entre, on peut sentir une odeur d'avarié et de lilas qui se mélange étrangement bien. Un chapelet à l'entrée vous accueille, suspend et dansant au vent. La tente est souillée, assez petite et un trou à son plafond nous laisse voir la lune. Le logement en soit ne semble pas très entretenu. Pourtant, une commode à miroir brisé renferme quelques vêtements pliés avec soin. Y bordent de nombreuses perruques placées avec symétrie inégalable. Le tout est propre et bien joli, contraste flagrant avec le reste. On y trouve aussi un petit lit pas très haut du sol où les couvertures ont été placées sans un plis, à perfection. On ne sait trop s'il faut trouver l'endroit coquet ou horrible.
Des éventails, un lit bien rangé et très bas, des dizaines de paires de talons, des robes et des robes, des tissus de toutes sortes, des chapeau, des ongles faux, du maquillages, des couleurs, des brillantes, Nara.
Un vieux modèle de machine à coudre, des tas de tissus de toutes sortes, aiguilles et fils, inventaire de costumes à réparer ou non terminé... Entre tout ça, quelque part, un lit douillet séparé d'un rideau sur mesure. On y retrouve une lampe à huile, une photo d'une belle femme noire et un gros lapin à enfiler...