Il neige… Oui Il neige… En ce 22 novembre 1904, malgrè le mois encore automnal, il neige… Le ciel avait il découvert que notre vie ne serait pas joyeuse ? sans doute… Oui ça devait être ça… Je n’ai pas crierle jour où je suis né, à la limite, j’ai vaguement miauler pour signifier que j’étais en vie mais pas plus, pas moins. Dans la roulotte dégueulasse qui servait à tout, je venais de naitre sans l’aide de personne. Pour être franc, je n’étais pas un mioche braillard, non, le silence est rapidement devenu une habitude chez moi. Mère, enfin, la femme qui m’a porté ne pouvait décemment pas abandonnait le boulot, elle survivait mal seul alors à deux, c’était pas folichon folichon… Je n’ai jamais connu mon père et a vrai dire je m’en bat un peu les steacks. Selon mère, c’était un homme d’une grande douceur.
Tu parles ! C’était juste un mec qui avait envie de tiré un coup et il est aller chez la première prostitué pas trop cher, autrement dit chez ma mère dans sa roulotte pourris et franchement dégueulasse, même un chien errant voudrait pas crécher dedans. Les cinq premières années de ma vie, je l’ai est passé dans un silence quasi religieux. Non pas parce que je savais pas parler hein ! Mais franchement, je me voyais pas demander à ma mère comment ça c’est passer ses passes. Il y a franchement mieux comme discutions le soir. De temps en temps j’allais volé une pomme ou deux. Mais voilà ma vie se résumé à ça. A un gosse qui voit sa mère se prostituer.

Et puis, vint le jour béni par les dieux. Le 21 mars 1909, juste après l’annonce du printemps, ma sœur est né… Lisbeth Lou, mon ange et trésor. Dès qu’elle est née, je me suis emparé littéralement d’elle. Je la laisser à notre mère le temps qu’elle la nourisse avant de la reprendre immédiatement dans mes bras pour jouer avec elle. C’est à ce moment la que j’ai parler réellement. C’était moi qui lui chanter les berceuses quand elle avait peur la nuit, j’était là quand elle a fait ses premier pas près de la roulotte dans la boue londonnienne. J’étais la quand son premier mot fut Lulu. Je m’arrangeai pour l’avoir dans mon champs de vision lorsque j’allais voléà manger ou plus dégradant fouillé les poubelles. Mon trésor et ma merveille. Le jour où elle est née, ma vie s’est éclairer. Je me suis alors dit que ma vie n’était pas si mal, si Lili en faisait partie… Tout pouvait nous arrivez, je m’en foutais, ma petite sœur était là…

On avait pas le même nom, Guerras et Hellsinsky, mais ça c’était un détail, elle est ma sœur de sang, le reste ? Je m’en fout royalement. Pour faire passer le temps et quand il faisait pas trop dégueulasse pour rester à l’intérieur pour  voir notre mère se prostituer à tout va, on errait tout les deux dans la rue. Un jour, elle a regarder les poupées de cires, j’ai toujours trouver ça malsain les poupées de ce genre. Je me souvient de sa réflexion : On dirait mère …
En regardant de plus près, elle avait raison, des yeux vides, un teint trop cadavérique, oui elle lui ressemblait… Mais rapidement on s’est trouvé des domaines de prédilection, la gym pour Lisbeth lou et le feu pour moi. Je trouvais cela magnifique le feu… Sans doute parce que j’avais vu la maison de passe près de la roulotte prendre feu et j’avais trouver ça beau… Bon ok, j’avoue ce qu’on faisait n’était pas sans risque, La frangine c’est casser la gueule plus d’une fois et moi ? ben j’ai les mains bruler ainsi que des brulures un peu partout mais au moins on se sentait libre de faire ce que l’on voulait. Cela fasciné les enfants du quartier et surtout les bourgeois qui nous prenait en pitié et nous laisser des pièces. D’un côté, on pratiqué une forme de prostitution… Moins vulgaire que celle de mère, mais tout de même… Si le feu fascine et que les acrobaties de ma sœur émerveillé, je peu vous dire que j’étais en stress à chaque fois que mademoiselle faisait une figure un peu trop dangeureuse à mon goût. Mère s’en foutait, du moment qu’on était pas dans ses pattes à faire fuir les clients…

L’important pour elle ? C’est de voir qu’on était en vie. Le reste bah c’était le reste. Mais au fils du temps, les clients ont diminuait. Elle avait maintenant une réputation de folle. Elle avait des comportement étrange mais pas plus hein. Enfin, le jour où elle a convulser, j’avoue il y a mieux. Ce jour la Lisbeth Lou était terrorisé, et moi ? ben j’ai amené petite sœur dehors en attendant que ça se calme en lui disant que tout irais bien. Mensonge et rien n’irait temps qu’elle n’était pas loin de cette femme…
Au fils du temps, a soupe s’est éclairci, le pain est devenu de plus en plus sec et nous ? Ben on ne lui faisait plus confiance, si temps est qu’on lui ai fait confiance un jour mais ça c’est une autre histoire. Elle mentait en permanence, sur son activité comme sur son état de santé. Je ne pouvais même pas avoir pitié d’elle, elle me dégouté… Alors quand chez eu 12 ans, la vieille est morte. DE quoi ? c’est une bonne question qui avait une réponse du médecin qu’in avait fait venir. Syphilis, voilà le chouette petit nom de ce qui a emporter notre génitrice. Un prêtre est venu et lui a fait les derniers sacrement. Ça servait à rien, la vieille a fait tellement de pêchés que ben sa place est réservé à gauche de lucifer.

Ce qui n’était pas prévu, c’est que cet enflure de prêtre me retire ma sœur ! Il disait que c’est pour son bien, mon cul ouais ! Il la veut pour lui tout seul, ce regard libidineux qui lui lancé durant la mise en terre de la vioque ! Il me l’a arrachait pour partir dans le nord… Mais je me suis promis de la retrouver… Je me lui suis jurer… Ne t’en fais pas Lisbeth Lou, je te retrouverai…

La rue ça forge un homme. Je suis devenu ce que certain appel un homme à tout faire, d’autre un mercenaire. Je ne jouai plus avec le feu, j’en avais plus aucune envie depuis que ma sœur m’avait était arraché sans aucune pitié. Les coups et les règlements de comptes étaient devenu monnaie courante, Tout était bon a prendre, de la livraison au meurtre. Je vais pas me gêné et puis j’étais doué. Le soir, je comparai les hommes à des bêtes assoifés d’alcool et de sexe. Les relations me débectaient, c’est ça quand on vit avec une mère prostituée. Je suis devenu froid, rigide et surtout implacable… Plus de pitié, plus rien n’avais de sens. Sans ma sœur, j’ai plonger dans une douce violence sans nom. Mon but ? Faire payer ses salauds qui me l’on prise.

Et puis un jour, j’ai du amené un homme, un cureton comme on dit dans les bas fond au nord, dans un couvent. Le voyage fut long et le temps avait passé depuis la dernière fois que j’avais vu ma sœur. Sept ans… Sept longues annés. Elle doit avoir 14ans maintenant… Que le temps passe vite… Bref, j’ai du amené cet homme dans un couvent. ET là je l’ai vu, ma sœur, sous les habits de nonne, je n’ai pas rêvé c’était elle. Lisbeth Lou ! J’avais envie de la serrer dans mes bras, mais les couvents ne sont ouverts qu’aux membres écclésiastiques…

Tu crois vraiment que je vais me laisser faire ? Tu te fourre le doigt dans l’œil chéri. J’ai attendu que la nuit tombe pour rentré à l’arrache dans le couvent. Disons que l’un des murs avait de grosses fissures, c’est plutôt pratique pour grimper en flèche dans un couvent. Une fois à l’intérieur, le froid me pris les côtes et la chair, trop froid pour mon esprit en feu. J’ai chopper au détour d’un couloir une sœur en lui promettant de ne pas lui faire de mal si elle m’indiquer ou était Lisbeth Lou. Elle m’indiqu’a l’une des tours du couvent. Je lui arrachai le trousseau des mains et me précipiter vers le haut de la plus haute tour…. Je suis rentré à l’arrache dans la cellule, la surprenant aux passage. Pas un mot dépassa mes lèvres, juste une étreinte. Ma sœur… Je venais de retrouver ma cher petite sœur. Le soleil de mes jours, elle était là… Juste là…

Je rassemblai le peu d’affaire qu’elle possédait et l’entrainer hors de ce lieu maudit. Loin loin de cet enfer.

Aux yeux de la loi, je venais d’enlever une jeune fille du couvent, à mes yeux, je venais de libérer ma sœur. Comme quoi tout est relatif, mais maintenant il nous fallait rattraper le temps perdu. Sept longues années demande un temps de réadaptation. Mais la joie de se retrouver et le fait que plus rien ne nous séparerait était un indice suffisant pour faire des effort. Mais pendant deux ans, on a du faire profil bas, en majeur partit par ma faute… Et oui, en plus de l’enlèvement de ma sœur, on m’avait identifier à certains de mes meurtres, le point en communs ? Les yeux arrachés… Mais je n’y pouvait rien, leurs yeux avait quelque de mauvais, qui me rappeler un peu trop le regard de ma mère quand elle nous regardait avec pitié. Je n’aimais pas les regards de pitié ou libidineux. Dans les premiers temps, j’ai caché à ma sœur mon… petit défaut. Seulement je ne pouvais pas tout garder pour moi. Et un jour elle l’a découvert… Elle n’a rien dit, juste un leger sourire. Voilà pourquoi je l’aime ma sœur. Elle ne s’arrête pas à mon comportement un peu rustre. Les deux ans furent un retour à ce que l’on pouvait nommer enfance, sauf que cette fois, on devait se démerder au sens littéral du terme.
Et puis, lentement, on passion d’enfant sont revenu, bien que l’on soit rouiller et que les accidents se firent un peu plus grave, on s’en sortaient bien. On volait pour vivre, on charmer les foules pour obtenir un peu plus.

Mais à aucun moment, l’idée de la prostitution s’est imposer. On savait que l’on gagnerait plus en se vendant au premier venu. Pour ma sœur, il suffisait d’observer les regards libidineux qui oser se posait sur elle, quand a moi… Ne dit on pas que le gout de l’interdit est bien meilleurs que le reste ? Donc hors de question que cela rentre en ligne de compte.
Et un jour, un homme est venu à nous. Et pour la première fois, je n’avais pas envie de lui arracher les yeux, j’avais pas envie de lui faire du mal. Il répondait au nom de Vitos et il voulait perfectionner nos talents. On a accepter… Vivre de nos passions étaient notre rêve.
Bien qu’il entrainait ma sœur pour des numéros toujours plus dangeureux (et que cela me plaisait franchement pas) il m’a aussi entrainer dans des danses toujours plus sensuels et toujours plus dangeureuse. Le feu devait quasiment faire qu’un avec moi. Et cela me permit d’obtenir le nom de Prométhéus. Toujours plus provocant. Le but ? Charmer les foules, leurs faire croire qu’ils sont important alors que non… Ils ne sont juste la que pour filer leur fric au cirque.

Grâce à Vitos, on a découvert l’Europe. On avait de quoi manger et un toit où dormir. On a eu un semblant de vie rêvé pendant huit années. Huit années à voir le monde au travers de différents artistes.  Et puis ce qui devait arrivé arriva, Vitos est mort. Notre protecteur et ami était mort. Les langues se sont déliaient, sous des airs gentillesses, on nous fit comprendre que l’on était plus les bienvenus. Nous revoilà sur les routes, sans une tune, comme d’habitude. On a échoué dans différents cirques, sans pour autant se faire apprécier jusqu’à ce qu’on arrive à Londres.
Depuis notre départ, un cirque avait pris place dans ce qui fut notre territoire primaire. Le Dark Circus. On avait besoin de vivre une vie calme rythmé par le plaisir de nos passions. Pas de questions sur nos passés, ni sur le patron. Une vie dur nous attendaient, mais au moins on serait ensemble…