Quelques jours étaient passé depuis l'incident avec son père, il essayait de l'éviter le plus possible. Il passait un temps indéfini dans les rues de son quartier pour réfléchir. Il se demandait toujours qu'elle était cette flamme en lui. Il sentait qu'elle avait quelque chose de pas naturel, mais quoi? Pour l'instant il n'avait pas la réponse, il laissa cette question dans un coin de sa tête et s'installa sur un petit muret en pierre pas loin de sa maison. Il jouait à lancer de petites pierres sur la route quand il remarqua une forme noire bouger non loin de lui. Il la regarda, c'était une énorme araignée noire toute velue avec des tâches rouges. Il sursauta et recula un peu. Il était totalement pétrifié. Elle parti précipitamment et revint quelques secondes plus tard avec un petit caillou, comme celui que venait de lancer Dave, qu'elle tenait avec deux de ses huit pattes. Elle le lança juste à côté de sa main. Il eut un petit mouvement de recule, mais finit par prendre la pierre et il la jeta comme toutes les autres. Elle se mit sur ses pattes arrières et fit bouger ses pattes de avant. Dave prit ça pour un signe de joie. Elle repartit et lui fit le même tour plusieurs fois. À chaque fois l'araignée était toute contente et sans s'en rendre compte, il n'avait presque plus peur d'elle et commençait presque à l'apprécier. Il pris son courage à deux mains et approcha sa main d'elle et lui disant de monter dessus. Elle monta comme si elle comprenait ce qu'il disait. Il eut un petit frisson au contact des poils de l'araignée mais il senti en lui sa petite flamme grandir. Il la caressa sur le dos du bout du doigt et il décida de l'appeler Candy.

L'hiver venait de débuter. Cela faisait maintenant exactement une semaine que le père de Dave s'était fait interner à l'hôpital psychiatrique. C'était arrivé juste après la découverte de Candy. Il avait menacé Dave d'un couteau et bien sûr sa seule réaction fut de rester immobile en fixant ses pieds. Pour lui sa fin était proche, mais l'inattendu frappa. Candy fit son entrée. Dave l'avait remarqué entrer, mais pas son père. Il la voyait monter sur son pantalon puis dans son dos pour enfin atteindre le cou. Il lui suffit d'une seule morsure pour qu'il lâche son arme et s'enfuit. Après cela, des gens bizarres en blancs étaient venus voir Dave pour lui annoncer l'internement de son père et son transfère dans un internat pour jeunes garçons.

Le premier jour là-bas fut très étrange. Il arriva en milieu d'après-midi et passa tout le reste de sa journée dans la chambre qu'on lui avait attribué. Il avait emporté le strict minimum. Ce que les hommes en blancs avaient acceptés. Il avait dû laisser sa chère Candy dans con ancienne maison toute seule. Ça l'avait déchiré.

La chambre était faite pour quatre personnes. C'était une grande pièce avec quatre lits, étagères et bureaux reparti dans la chambre pour chacun. Il n'y avait absolument aucune intimité ni personnalité dans cette chambre. Mais c'était mieux que les grands dortoirs. Il s'installa dans le seul coin libre et rangea le peu d'affaires qu'il avait : quelques livres, des vêtements ainsi qu'une montre à gousset appartenant à sa mère décédée. Après cela il finit par s'endormir sur son lit.

Il commençait doucement à sortir de son sommeil profond quand il entendit un bruit qui le fit se réveiller et sursauter. Trois garçons rentraient dans la chambre sans le remarquer. Chacun allait à son lit, ils discutaient de leur journée quand l'un tourna la tête vers lui et le regarda en sursautant. Les deux autres remarquèrent également sa présence. Dave se disait qu'il fallait qu'il fasse bonne impression devant eux s'ils devaient partager sa chambre avec ces trois inconnus. Après ce qui s'était passé chez lui, il aimerait quelque chose de plus calme. Il décida de faire le premier pas en se présentant. Ils le regardèrent d'abord un peu bizarrement puis firent de même. Il appris qu'ils se nommaient André, Gabriel et Antoine. Ce dernier, plutôt imposant, lui demanda comment il était arrivé ici. Il hésita d'abord à leur dire la vérité qui était quelque peu dérangeante, mais jugea qu'il était mieux de jouer cartes sur table. Il conta toute son histoire, mais en omettant Candy, il préférait essayer de l'oublier comme il ne la reverrait jamais.

En ayant fini son histoire, il espérait recevoir un peu de compassion de leur part. Ce fut totalement le contraire. Ils se mirent à rigoler tout en disant qu'ils étaient tombés avec un taré. Ils continuèrent de se moquer de lui, mais il les ignora. Heureusement pour lui se fut l'extinction des feux et son calvaire cessa.

À partir de ce moment, l'horreur commença. Ils étaient absolument horribles avec lui. Il passa par toutes les farces de mauvais goût possible et inimaginable. Encore une fois, on se servait de ses phobies contre lui. Les araignées étaient loin d'être sa seule peur, il en avait plein d'autres et ces garçons avaient un don pour les découvrir. Les jours s'enchainaient et il en avait de plus en plus marre de devoir souffrir autant à cause de ses angoisses. Il commençait peu à peu à perdre totalement l'espoir. Un jour, assit dans un coin sombre du cloitre de son école, mélancolique et fatigué, il fut à deux doigts de mettre fin à ses jours. Depuis sa naissance, elle n'allait que de souffrance en souffrance. Il n'avait pourtant à peine 19 ans, ce n'était que le début de sa vie. Mais elle touchait déjà à sa fin. Il approchait de plus en plus la lame de ses veines, il la posa doucement sur son poignet au début. Quelques gouttes de sang commençaient à perler. Il était sur le point d'aller plus loin quand quelque chose sauta sur sa main. Il reconnut sa chère Candy. L'émotion des retrouvailles le pris et il ne put s'empêcher de pleurer à chaudes larmes. Il pris l'araignée dans ses deux mains et lui raconta le calvaire qu'il avait supporté depuis son arrivée ici. Si on l'avait vu, on l'aurait pris pour un fou, mais il savait qu'elle le comprenait. Il ressentait les sentiments qu'elle exprimait. À la fin de ce grand monologue, il se rendit compte qu'à chaque fois, il n'avait pas vraiment essayé de lutter. Il avait toujours accepté ce qu'on lui faisait comme s'il n'avait pas le choix. Mais maintenant ça ne serait plus jamais comme avant. La peur ne le fera plus faiblir. Il pris un mégot de cigarette par terre et l'alluma avec son briquet. Depuis que son père l'avait brulé avec une même cigarette, il en avait peur. Il se rendit compte que c'était une peur absolument idiote parce qu'elle l'avait aidé à ne plus avoir peur de Candy par exemple. Au fond son père n'était peut-être pas totalement fou.

Avec le mégot allumé, il se fit des ronds sur son bras gauche. Chaque rond représentait une de ses phobies. Il barra trois ronds pour les trois phobies qu'il avait réussies à dépasser : les araignées, son père et la cigarette. Il lui en restait encore beaucoup, mais ça n'allait plus durer très longtemps.

Le début fut dur, c'était facile de dire ça, mais à faire, ça se compliquait. Heureusement que sa tendre Candy l'accompagnait dans ce cauchemar. Il commença par les trois garçon. Leur sort fut vite réglé. Pour eux c'était plus de la vengeance, mais maintenant qu'ils ne sont plus de ce monde, peu importe. Trois ronds barrés en plus. Bien sûr, il dû fuir l'école pour ne pas aller rejoindre son père. Il continua son chemin vers sa paix intérieure sur les routes accompagné de Candy. Au fur et à mesure, il avait de plus en plus de ronds barrés. Il avait vaincu des peurs comme celle des clowns ou encore celle de parler aux gens, avec ces deux-là il avait même développé un sens de l'humour à son image, plutôt noir et ironique. Il lui avait fallu en tout un an, huit mois, deux semaines et trois jours pour venir à bout de presque toutes ces phobies. Il ne lui en restait qu'une, mais il la gardait pour lui celle-ci. Même Candy n'en savait rien. Elle était beaucoup trop profonde et douloureuse pour la faire remonter. Il l'affrontera peut-être un jour qui sait.

Son auto-thérapie lui avait fait un bien fou, elle avait sans doute quelque peu endommagé sa santé mentale mais qu'importe. Maintenant son prochain objectif était d'aider les autres à se débarrasser des leurs pour qu'ils ne se retrouvent pas dans les mêmes cas que lui. Il chercha le lieu le plus apte à toucher le plus se de monde et trouva la réponse en déambulant dans la ville. Il tomba sur l'affiche du Dark Circus et sut tout de suite que cet endroit était fait pour lui.
     

Comment veux-tu qu'on t'appelle? : Le nom de mon personnage c'est très bien !
Tu as quel âge? : Tout juste 16 ans
Tu habites dans quel coin de la planète? : Au fin fond des pays de la Loire
Qu'est-ce qui te passionne? : Plein plein de chose, la musique (METAAAAAAAAAAAAL \m/), dessiner, lire, dire des conneries (beaucoup), les tattoos artistiques, les cookies, tout ce qui est kawaii et beaucoup d'autre chose ~o~
Un mot pour te décrire serait... : Panda ...
Un Smiley qui te représente...:
Le code de validation est...: ► Validé par Hyacinthe
Comment as-tu connu The Dark Circus? : Sur un topsite

Code:

Gerard Way : Dave Grayston [i]alias[/i] The Grayfear