Je dois admettre que je vous apprécie bien, en tant que patron devant sa main-d’œuvre. Vous êtes un employé exemplaire et un dévoué artiste qui attire bien des clients. Notre lien serait donc, si je puis le permettre, bien certainement positif.
Oui, cela m'aide bien un peu. N'étant pas d'un genre à juger les gens sans les connaître, je ne puis affirmer éprouver quelque émotion négative que ce soit à la mention de votre nom. Je ne puis également me prononcer de manière amicale, mais puisque vous n'avez eu aucune parole ni aucun geste malveillants à mon égard, je peux dire que je vous apprécie en tant que patron, sans avoir envie de passer outre ce halo de mystère qui vous entoure.
Vous êtes assurément l'homme que je respecte le plus en ce monde et, je l'avoue, votre prestance m'impressionne, au point où je vous voue une certaine admiration. De plus, je vous serai éternellement reconnaissant de m'avoir accepté et malgré mes tendances à énerver vos employés, je vous serai toujours dévoué. Mais en ce jour j'ignore ce que vous pensez de mon être et je serai ravi si vous acceptiez d'attiser ma curiosité.
Un troll dans mon cirque qui énerve mes employés... Est-ce que cela m'importune? Aucunement. Tout le monde ici a ses responsabilités, la première est de réaliser que je ne mettrai jamais mon nez dans les leur.
Ce que je pense de donc vous? Vous êtes un employé idéal. Vous êtes familier au cirque depuis des lustres et attirez une tonne de client. Vous êtes l'artiste que je garde dans ma poche en tout temps. Si il arriverait un pépin au cour d'un spectacle ou que j'aurais besoin d'un artiste supplémentaire, c'est toujours, ou presque, vous que j'irai voir en premier.
Je suis bien intrigué par cette... «véritable magie» dont vous faites preuve. Je trouve cela presque mignon. Alors je dois dire, sans gêne, que je vous porte presque comme un ami tant votre compagnie m'est intéressante. Presque, parce que vous rester l'un de mes employés, évidemment.
Je vous écris car je désire un lien avec vous. J'ai déjà ma petite idée mais bien entendu je reste à votre service car je suis votre humble et dévouée esclave. Ce lien d'ailleurs ne me dérange pas du tout. Pour vous je suis prête à me donner corps et âme et pour moi cela serait un honneur et un privilège de vous côtoyer aussi souvent que possible afin de vous servir ou tout simplement respirer le même air que vous. Je vous admire cher maître, pour tout ce que vous faite et pour qui vous êtes. J’éprouve de l'affection pour vous et j'espère ne pas passer inaperçue à vos yeux. En tout cas je ferais tout pour que ca ne soit pas le cas.
Votre animal de compagnie, Charles Carrie Lily-Rose Baudelaire.
Mademoiselle Baudelaire, mon petit chien de compagnie...
J'aime bien qu'on m'adule, cela va de soit. Qu'on me lèche les bottes, je peux accepter. Qu'on m'agresse de tant d'attention me donne la rage. Et vous savez bien que la rage est une maladie que le chien doit éviter, car lorsqu'il en est atteint, on l'abat.
Ma petite chienne, je t'apprécie beaucoup en tant qu'employé, mais cela va de soi que je ne vous ferai jamais d'exception ou donnerai de permission spécial peut importe si vous embrasser mes pieds ou non. Je n'hésiterai pas à porter le bâton non plus, si on se comprend bien: je sais punir les plus gentils aussi.
Toutefois, je dois avouer vous éviter de peu. Tant d'attention de votre part m'agace royalement. Je sais supporter, mais j'éviterai de passer l'interminable avec vous. Je suis votre patron, point votre pape.
Comme de l'eau de roche. Je serais toujours une très bonne employée mais comme vous l'exigez je ne vous importunerais plus avec l'admiration que j'ai à votre égard. De toute façon, vous n'en êtes point digne. C'est toujours un plaisir de parler avec vous Monsieur Todd, bonne journée.
Il y aura bien un moment où vous m'aurez dans les pattes. Un moment où ma tignasse rose viendra agresser votre œil et où ma présence vous deviendra lourde et pesante. Je vous aimes bien, vous m'avez sortie de la rue. Vous avez vu que je savais - malgré moi - manipuler les foules en me prétendant voyante. Et vous savez également que malgré mes travers, je fais du bon travail car c'est un jeu pour moi. Pensez-vous que nous pouvons bâtir un lien à partir de ça ? Même quelque chose d'insignifiant, naturellement, je ne voudrais pas trop vous accaparer..
Tu m'es à limite de l'insupportable. Trop souvent dans les pattes, à batifoler... Tu es énervante, il n'y a pas à dire. Et pourtant, je ne peux qu'apprécier ton travail. Les clients t'aiment et paient de considérables sommes pour entretenir une conversation toute simple avec toi. Alors je te supporte, avec impatience, mais je te supporte tout de même.
Quel dommage que nous ne puissions pas nous comprendre, je suis certaine qu'il se cache sous votre air de grand méchant, un simple enfant. Je vous ajoute à mes liens, et je tâcherais de continuer à fasciner mes clients comme je le fais si bien !
Quand vous déciderez vous à me laisser partir ? Depuis que je suis à nouveau sur pied, j'essaye en vain de vous trouver, espérant vous demander de m'expliquer par quel prodige tout départ de ce lieu ignoble me semble impossible. Tenez-vous tant à me garder parmi vous ? Car, sachez le, je ne me résignerais pas. Tous les moyens me seront bons pour quitter ce que vous appelez votre "cirque", que vous le vouliez ou non.
Je me demande pour ma part, ce que vous me trouvez de si spécial, pour vouloir à tout prix que je reste...
Pour nous remercier de vous être venu en aide, ne vous aviez-nous pas assuré que vous nous étiez redevable? Vous croyez pouvoir remédier à cette dette en fuyant cet endroit? Vous qui avez connu la prison, n'appréciez-vous pas cet endroit qui vous offre tant. Vous pouvez y être vous même, personne ici ne vous veut de mal. Vous êtes à l'abri de la prison et de la misère et vous voudriez quitter cela?
Je ne crois pas que vous vous résignerai et pour être honnête, il me tarde presque de vous voir essayer de quitter cet endroit.
J'ai tout d'abord un mal fou à vous appeler "maître" comme vous pouvez le constater, je vous ai déjà donné une bonne tape dans le dos (la seule et dernière fois) en voulant me montrer sympathique. D'autant plus que vous m'avez bien eu en me faisant signer ce contrat alors que j'avais bu. Cependant je ne vous en tiens pas rigueur, j'ai juste du mal avec la hiérarchie mais je n'en reste pas moins respectueux à votre égard, et sachez que c'est avec un large sourire que je ferai sérieusement mon travail ici. Vous me faites confiance pour ça n'est-ce pas ?
cher maitre todd. vous m'avez sauvé la vie. et je vous en suis redevable à jamais. la première fois que j'ai croisé le cirque, j'en suis tombé éperdument amoureux. mais on ne peut aimer que ceux qui vivent et respirent et se confrontent à vous. ainsi, je vous offre tout cet amour, sans rien demander en échange. je suis votre ombre, votre dévoué. demandez ce que vous voulez et je vous l'obtiendrais. je ferais tout pour vous, sans aucun remord, aucun regret. ça serait un honneur monsieur. un honneur pour moi...
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